Saint Seiya : The Forgotten Gods Chapter
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Pavo Irelia (finie)
Jeu 8 Oct - 18:02
Pavo Irelia
Pavo Irelia
14
24/03/2019
~Pavo no Saint -|- Silver Saint ~

Peacock Irelia
Nous sommes Maîtres de notre Destin
Je m'appelle Luna, j'ai passé la barre des trente ans, Saint Seiya fait partie de mes centres d'intérêts depuis plusieurs années, ainsi que le rp. Je suis la fondatrice du forum et je reste à votre disposition en cas de questions ou un besoin d'aide. A bientôt sur le forul
Prénom : Hirei Luan (Irelia)
Nom : Xan
Age : environ 20 ans
Nationalité : Chinoise
Camp : Athéna
Armure ou Constellation : Constellation du Paon, armure de Gammanium (Silver)
Elément : Le Vent
Groupe :Saints d'Athéna


Personnalité du personnage (200 mots)
Irelia est une pile électrique. Toujours souriante et enthousiaste, c’est quelqu’un qui n’inspire pas la mélancolie. Elle veut apprendre encore et toujours. C’est une combattante émérite et un esprit enflammé qui ne se laissera jamais abattre, qui essaiera de trouver une solution,  même dans la pire des situations. Ne jamais abandonner, serrer les dents et s’en sortir. Mais cette personnalité très extravertie cache en réalité, une personnalité très sensible, trop altruiste, qui voudra toujours passer en dernier. Prompt au sacrifice, elle se moque bien de ce qui peut lui arriver, du moment qu’elle fait son devoir. Autrefois très naïve elle garde cette fragilité permanente pour celui qui sait lire la faille de son âme. Un peu trop impulsive, Irelia pourtant, paradoxalement, n’a aucun mal de se mettre en état de méditation profonde. Ni même de se concentrer sur une ou plusieurs tâches. Elle n’a rien oubliée de son éducation qui peut la montrer un peu peste dédaigneuse ou hautaine, elle dispose grâce à ça d’un charisme important. Elle ne manque pas de suites dans les idées ce qui peut régulièrement taper sur le système de son entourage et lui attirer des ennuis. Mais elle ne le fait jamais avec méchanceté. Elle ne veut pas qu’on découvre qu’elle est fragile et émotive, peut-être trop gentille et trop enclin à aider l’autre. Elle ne veut pas qu’on découvre que peut-être quelque part, elle n’a rien à faire chez les chevaliers…


Histoire du personnage (300 mots)

Chapitre 1 : Le Commencement…
Irelia est chinoise, Elle est née dans une famille aisée. Ses parents, riches tapissiers ont toujours été aux petits soins pour elle, elle a vécue une enfance heureuse dans un univers protégé et privilégié. Gâtée, elle n’a jamais eu l’âme d’une noble, mais d’une âme sauvage, rêvant des grands espaces comme on rêve de libertés. Mais son éducation la tenait dans un carcan qui la faisait sentir incomplète.

Quelques années plus tard, ses parents s’installèrent dans une très vaste demeure à l’extérieure de la ville. Il y avait des chevaux et toutes sortes d’animaux, dont certains venaient d’autres pays. La petite fille était pourrie gâtée, mais elle gardait dans son cœur une flamme combattive intarissable. Elle ne jouait pas à la poupée, elle voulait porter une armure et se battre comme un homme. Elle était bagarreuse et souvent hautaine. Elle était souvent punie. Elle avait un grand frère, promis à une grande carrière dans l’armée de l’Empereur. Ce dernier, en secret, lui avait donné quelques conseils de posture et quelques mouvements avec un bâton et de combat rapproché. Mais ses parents décidèrent au départ du frère, de la marier et de « briser » ses rêves de liberté, car pour une fille de son rang, son devoir premier était d’honorer ses parents, de faire un beau mariage pour l’argent qu’il pouvait rapporter. Le mariage fut arrangé, mais c’est dans de grands cris qu’Irelia refusait ce traitement, elle fut battue, mais elle continuait de se débattre. Elle ne voulait pas être un oiseau en cage ! Malgré son éducation de noble et ce dont on lui avait rabattu les oreilles depuis sa plus tendre enfance, une bonne épouse, une bonne fille, une bonne mère, une bonne sujette de l’Empereur, elle voulait fuir, partir aussi loin qu’elle pouvait ! La veille du mariage, elle se trouva face à un oiseau magnifique dans une cage. Il devait venir de loin, mais quel pauvre animal, en cage, comme elle. Alors elle l’ouvrit. L’oiseau sortit avec dignité, lenteur, la tête haute. Il passa à côté d’Irelia, et ouvrit grand sa roue irisant de bleu et de vert. La jeune fille fut émerveillée avant que l’oiseau s’éloigne avec autant de grâce et de charisme qu’un prince de conte de fées. Cela acheva de la décider.

La nuit-même, elle s’enfuit, loin, aussi loin qu’il était possible d’aller. Elle ne compta pas les heures, les jours, si bien qu’elle s’écroula du cheval près d’un ruisseau dont elle but l’eau à grosses goulées. Elle était sale et harassée, on ne croirait pas qu’elle était fille de noble.

« Mes pauvres parents, qu’ai-je fait… Je vous ai tant déçu… Je n’aurai jamais du m’enfuir… C’est si dur et il fait si froid ici… Maman… Je… pardonne moi…»

Elle perdit connaissance, quand elle se réveilla, le cheval, n’était plus là. Elle se mit à pleurer… longtemps, comme une petite fille après un cauchemar et personne pour la consoler. Quand elle rouvrit les yeux, une forme qu’elle crut reconnaître se dressa devant elle. Ses yeux finirent par sécher leurs larmes et devant elle, un Paon… Et pas n’importe lequel, celui de la cage, la roue grande déployée. Il l’abaissa, laissant apparaître dans la brume un toit parmi les montagnes… Elle regarda derrière elle, quand elle regarda à nouveau vers le toit, l’oiseau avait disparu, juste une plume de la roue gisait là. Irelia s’en saisit, la regarda et se mit en route. Le chemin était difficile, très escarpé, mais son objectif était dans son âme, dans son cœur, elle ne pouvait pas retourner chez ses parents sans vivres et sans eau. Sa seule chance c’est ce toit.

Epuisée, elle s’écroula devant un portail en ruines, quelques mètres à peine de ce temple, au pied d’une cascade. Trois gamins qui devaient vivre là, viennent la voir et la regarde bizarrement. Ils lui firent savoir qu’elle n’était pas la bienvenue, elle ne pouvait pas rester, que malgré son état, elle devait repartir, que cet endroit n’était pas pour elle. Elle refusa encore et encore, disant qu’elle avait besoin d’aide, de vivres et d’eau et qu’après elle repartirait. De loin, à une des fenêtres un homme observe, l’air sévère. Irelia eut juste le temps de se redresser avant qu’un des garçons tentent de lui prendre la plume de Paon. Sans trop savoir comment, la jeune fille l’esquiva et lui assena une gifle. Titubante, elle prit du recul. Elle était à bout, mais la petite fille n’allait pas se laisser marcher dessus. Plusieurs fois elle manqua de s’effondrer, elle fit face. A chaque tentative des garçons, malgré les coups, elle les rendait et protégeait son bien. L’homme à la fenêtre avait disparu et apparut à la porte du temple, observant encore de loin la scène.

« Elle protège une simple plume de Paon… Qu’est ce que cela symbolise pour elle ? » se demanda l’homme en blanc.

Irelia finit finalement à genoux à mi-chemin entre conscience et inconscience. Mais lorsqu’un des guerriers voulurent lui asséner un coup de pied, la jeune fille s’entoura d’une aura verte, les trois garçons reculèrent et une voix tonna comme un coup de tonnerre.

?: Ca suffit maintenant !

L’homme avança, et les trois garçons s’inclinèrent. Il s’accroupit en face de la jeune fille et l’observa longuement. Une larme silencieuse coula sur la joue d’Irelia tandis qu’elle serrait la plume de Paon à s’en blanchir les articulations.

« Même inconsciente, ce soubresaut de cosmos continue de brûler… Comme une mise en garde…Cette petite semble avoir un potentiel… »

Irelia s’écroula au sol, épuisée. L’homme la souleva de terre et l’amena à l’intérieur. C’est ainsi qu’Irelia rencontra celui qui allait changer sa vie à jamais.

Chapitre 2 : Premières leçons…
Quand Irelia se réveilla, elle était allongée dans un vrai lit, ses bleus et blessures pansées. Le soleil caressait délicatement son visage et elle pouvait entendre le vent siffler dans les montagnes. L’homme entra dans la pièce afin de lui amener de la soupe, du riz et une magnifique pomme rouge. La petite Irelia fit un léger signe de tête avat de dévorer tout ça sans demander son reste…

H : je m’appelle Dohko, Tu es aux Cinq Pics de Rozan…Et toi qui es-tu ? D’où viens-tu ?

- Irelia… Je viens de la ville…

D : Pourquoi es-tu ici ? Tu es loin de chez toi ! C’est dangereux pour une fillette seule de s’aventurer seule en ces lieux… Il y a les loups, et différents monstres que…

- Je ne crains pas les monstres ! Et je ne suis pas une fillette ! Je me suis enfuie de chez moi car mes parents voulaient me marier de force à un riche propriétaire terrestre ! Je ne voulais pas être enfermée dans une vie qui ne me convient pas !

D : Voila un sacré caractère… Tu es consciente qu’en t’enfuyant, tu as jeté l’opprobre sur ta famille ? Et que malgré ça, ils doivent être sacrément inquiets !

- Pour avoir voulu me marier de force, ils ne doivent pas m’aimer ! Non, je suis sûre qu’ils ne craignent pas pour ma vie, ils ne voyaient que l’argent que le mariage pouvait leur rapporter…

Irelia serrait les poings. Dohko esquissa un léger sourire, même si elle semblait se persuader de ce qu’elle disait, ça sonnait vide, ses parents lui manquaient.

D : Je vois… Je vais te proposer quelque chose, tu récupères tes forces et je te ramène chez toi… Et si effectivement, ils ne veulent plus de toi, ce dont je ne crois aucunement… Je m’occuperai donc de faire exploser cette flamme combattive que j’ai vu chez toi… Pas plus tard qu’hier !

Irelia allait comprendre les allégations de cet homme. Quelques jours plus tard, la jeune fille et Dohko se mirent en route. Plusieurs jours s’écoulèrent avant qu’elle trouve la ruine de ce qu’il devait être son foyer… Elle hurla en descendant de cheval, et courut vers la maison encore fumante mais fut arrêté par Dohko qui la retint…

D : Regarde au-delà…

Quand elle leva les yeux, la ville entière avait été incendiée, il n’y avait plus rien. Irelia s’écroula et hurla l’horreur de sa douleur… Cet événement allait rester gravé au fer rouge, car elle gardera toujours la culpabilité de ne pas avoir su honorer ses parents et peut-être éviter ce drame. C’est en partie à cause de sa culpabilité, qu’Irelia devint chevalier, afin de protéger tout le monde… Dohko lui laissa quelques jours faire son deuil, puis elle vint d’elle même le voir, lui demandant de faire exploser cette flamme en elle…

Les premières leçons, difficiles, Dohko était un maître intraitable mais juste. Cette énergie qu’elle avait utilisé pour protéger son bien le plus précieux, c’était du cosmos, restait à voir si elle était capable de recommencer et de le maîtriser. Après il fallait que cette énergie dont elle se servait pour se battre soit canalisée et qu’elle lui serve et non qu’elle lui desserve. Mais Irelia voulait être une bonne élève et même quand l’entrainement était fini, elle continuait inlassablement jusqu’à ce qu’elle s’écroule de fatigue. Un lien d’amitié entre son maître et elle se tissait au fur et à mesure du temps. Plusieurs années s’écoulèrent. Irelia ne les comptait plus. Un soir, alors qu’elle préparait le dîner, son maître rentra dans un grand fracas dans la maison de la cascade, couvert de blessures. Se saisissant de linges propres et d’eau qui bouillait pour le riz, elle commença à nettoyer les plaies.

- Maître, que vous est-il arrivé ? Où est votre armure ?

D : Hades… Seigneur des Enfers est sur le point de se réveiller… Des spectres… Je ne pensais pas qu’ils avaient déjà repris des forces…

Pendant plusieurs heures, Irelia s’occupa de lui, bien que ce dernier essayait de la rassurer en lui disant que ce n’ était rien, qu’il n’avait pas besoin de tant d’attentions… Mais Irelia ne l’écoutait pas, elle avait tant de dettes envers lui à régler, il l’avait élevé, il l’avait entrainé, il l’avait sauvé. Successivement il avait eu la figure de père, de frère, de maître et d’ami quelque part… A peine deux jours plus tard, il lui donna l’ordre de partir pour la Grèce et prêter allégeance à Athéna.

- Mais Maître Dohko, ma place est ici, aux Cinq Pics… Avec vous !

D : Irelia, si Hades est réveillé ou sur le point de se réveiller, alors on aura plus besoin de toi au Sanctuaire qu’ici… Tu dois partir sur le champ… Là-bas, mets-toi sous le commandement du Chevalier de la Vierge… Ne t’en fais pas petite, je te rejoindrai vite !

C’est le cœur triste et lourd qu’elle se lança dans le périple vers le Sanctuaire d’Athéna en Grèce. Son maître lui avait tout enseigné, tout ce qu’il pouvait pour qu’elle y arrive, alors c’était à elle de se montrer digne de son maître. Avant de partir, il lui avait donné un masque. Alors après des semaines de marche, elle enveloppa son doux visage dans un masque et arriva au Sanctuaire.

Chapitre 3 : Un nouveau Maître et une nouvelle destinée !
Quand elle arriva au Sanctuaire, elle ne put rejoindre la Sixième Maison. Elle se retrouva dans un camp d’entrainement aux côtés de d’autres aspirants chevaliers. La peur y était omniprésente et elle fut spectatrice d’une guerre qui décimait les chevaliers d’Athéna comme on fauche le blé mur. Cette guerre sanglante prit fin par la Victoire d’Athéna sur Hadès. Quand elle avait trop peur, elle essayait de visualiser ou se trouvait son Maître Dohko, ou encore ce fameux chevalier de la Vierge ou même Athéna. Mais elle était encore trop néophyte pour utiliser la méditation pour avoir une sorte d’extravision. Elle ne pouvait même pas faire son serment d’allégeance à Athéna tant qu’elle n’avait pas d’armure. Mais dans sa grande Miséricorde, la Déesse devait savoir que la jeune guerrière était prête à tous les sacrifices pour elle et n’avait pas peur de la Mort.

Elle ignorait alors que son Maître était un des rares à avoir survécu à la Guerre contre Hadès, autant qu’elle ignorait que des chevaliers, tels que son futur maître, étaient revenus à la vie sans que ça gêne qui que ce soit.

Un matin, elle eut la visite qu’elle n’attendait plus.  Dohko était venu enfin l’emmener vers la prochaine étape de sa vie de chevalier… Elle était partie pour filer dans ses bras mais le regard des autres disciples la fit s’arrêter. Sur son masque gris et violet, coulaient des larmes de joie.

- Maître Dohko… Vous êtes en vie, je… je n’arrivais plus à ressentir votre cosmos… j’ai cru que…

Dohko s’approcha d’elle et prit son menton dans ses doigts : Il n’y a plus de Maître qui tienne… Tu as été brave dans ces temps troublés et je suis désolée de ne pas avoir pu te donner des nouvelles plus tôt… Aujourd’hui, le temps est venu que tu rencontres celui qui va devenir ton Maître et toi sa disciple…

Irelia essuya ses larmes, salua quelques camarades d’entrainement et s’éloigna, suivant Dohko. Sur le chemin, elle ne put s’émerveiller par la beauté du Sanctuaire, même pas mal ravagé par la Guerre Sainte. Elle vit quelques têtes qu’elle avait vues dans ses rêves, puis des tombes, des tombes à perte de vue. Irelia s’arrêta et regarda les tombes qui étaient alignées…

D : Tous ces chevaliers… Sont morts avec les honneurs pour protéger la Terre et Athéna… Aujourd’hui le temps est à la reconstruction… La mort… Est le sort de chacun d’entre nous… Nous ne devons pas oublier qu’avant de songer à la mort, nous devons vivre, et permettre aux gens que nous protégeons, que nous aimons de vivre en sécurité eux –aussi.

Irelia regarda son maître à l’armure d’or. Non jamais elle ne pourrait avoir un autre maître… Ils se remirent à marcher avant de se retrouver dans la Sixième maison. Quand ses yeux purent s’habituer à l’obscurité, elle parvint à capter un cosmos nettement plus puissant que tous ceux qu’elle avait pu cotoyer.

D : Asmita, Je te présente Irelia…

Un homme à la chevelure blonde et aux yeux fermés apparut en position du lotus dans la pénombre. Son armure d’or magnifique brillait de milles feux et son cosmos amena Irelia à poser un genou à terre.

- M…aître Asmita… C’est un honneur…

Visiblement troublée par l’homme le plus proche des Dieux, Irelia baissa la tête. Asmita esquissa un léger sourire.

A : Ainsi c’est donc elle… Ta disciple qui a survécue ? Allons jeune fille, relève-toi !

Disciple qui a survécu ? Ainsi cette profonde tristesse dans le cœur de Dohko… Il a perdu un autre disciple ? Irelia regarda Dohko qui semblait baisser les yeux aux dires du chevalier de la Vierge. Il s’avança vers lui avec un sourire presque trop triomphant tandis qu’Irelia obéit à son nouveau Maître.

D : Tu verras, Elle est étonnante !... Irelia… Rend-moi fier…

- Oui !

Dohko passa près d’Asmita et sembla lui murmurer quelque chose qu’Irelia n’a pas pu entendre avant de disparaître vers la maison de la Balance. Asmita leva légèrement le menton.

A : Allons… Avance… Ne me crains pas ainsi…

Irelia releva subitement la tête. Il avait lu en elle, il avait lu qu’elle avait peur de lui, de la puissance dont il disposait. On l’appelait « le plus proche des Dieux » Timidement elle avança vers l’homme qui n’avait pas ouvert les yeux depuis qu’elle était arrivée. A quelques mètres de lui, Il demanda à Irelia de s’asseoir. Ainsi elle s’installa à son tour dans la position du Lotus. Asmita arqua un sourcil. Irelia ferma les yeux et se concentra quelques instants avant de laisser du cosmos se former dans la paume de sa main.

A : Je vois… Etonnante disait-il… Irelia…

La flammèche de cosmos dans sa main s’éteignit et la jeune fille ouvrit les yeux.

- Vous êtes aveugle Maître Asmita ?

Le Chevalier aguerri fit malgré lui un mouvement de recul et son cosmos cessa d’irradier. Alors que cela faisait quelques instants qu’elle était en sa présence, elle avait vu quelque chose que les autres n’avaient pas su voir. Après tout ses yeux ne s’ouvraient jamais, et ce n’est pas pour autant qu’il semblait avoir du mal à voir normalement.

A : Comment l’as-tu su ? Je ne pense pas que quelqu’un te l’ai dit… Même en entrainement…

- Je… je ne sais pas vraiment… J’ai ressenti comme si vous pouviez voir par delà le temps et l’espace, des choses invisibles pour des gens qui voient avec leurs yeux. L’invisible, le Voile Et aussi…

Asmita fut soudainement intéressé par les dires de sa disciple, ainsi donc, voila une partie du « elle est étonnante » que lui avait laissé entendre son plus proche voisin ? Personne à part Athéna, n’avait pu voir en lui si vite… Se pourrait-il que malgré le fait qu’elle ne soit pas aveugle, elle puisse voir par-delà l’apparence ?

A : Continue jeune fille, tu as piqué ma curiosité…

Irelia fut surprise mais finit par continuer son propos.

- Votre infinie tristesse… Vos yeux… Enfin les yeux intérieurs vous permettent de voir le monde qui souffre, la souffrance, la peine, la peur de tous… Je pense que…Vous êtes certainement empli d’une bonté sans fin… Et vous devez vivre avec le fardeau de la peine d’autrui, de milliers d’autres… En ce point… Vous ressemblez plus à notre Déesse bien aimée qu’aux Dieux en général…

Asmita resta interdit quelques instants avant d’irradier d’un cosmos beaucoup plus fort que lorsqu’elle était entrée. Irelia sentit son sang se glacer. Comment avait-elle pu tenir un tel langage face à un homme qui en un battement de cil, pourrait la tuer sans qu’elle puisse se défendre ? Elle s’agenouilla et s’abaissant au sol, demanda son pardon…Asmita ne savait pas pourquoi elle réagissait ainsi, peut-être était-ce lié à ce qu’on lui avait dit sur lui, les « légendes » qui planaient à son sujet. Asmita alors comprit à l’instant que son cosmos soudain avait du lui faire croire qu’elle avait été trop directe ou trop familière. Alors que ce n’était pas dans ses habitudes, Asmita fut pris de sentiments confus. Il finit par se lever, baissant l’intensité de son cosmos et posa sa main sur la tête de la jeune aspirante.

A : Allons Irelia, encore une fois, je ne te ferai pas de mal… Ton âme est pure et dépourvue de malice…Je n’ai aucune raison de te sanctionner…Redresse toi…

Quand la jeune fille se redressa, le chevalier de la Vierge, était à genoux face à elle, sa main sur son épaule. Son cosmos était doux, puissant mais chaleureux. Ce n’était pas le cas toute à l’heure…

- Maître Asmita…

A : Tu as raison… Je suis aveugle de naissance… Cette cécité m’a permis d’ouvrir un autre regard qui est comme un fardeau pour moi… Je suis voué à ressentir la souffrance de ce monde… Mais c’est ainsi… Quant à savoir si cela me rapproche d’Athéna… je ne prendrai pas une telle assurance… Fais attention à ce que tu dis à l’avenir…

Quelques années passent… Irelia apprend beaucoup sur elle-même et ses forces cachées. Elle peut atteindre un niveau supérieur de méditation et de concentration… Elle arrive un peu mieux à visualiser ce qui peut se passer à quelques kilomètres de là. Un soir, alors que le froid s’était saisi du Sanctuaire, elle entendit son maître hurler. Elle se leva en sursaut et tira la couverture avec elle. Quand elle arriva dans la pièce, Asmita était sur le côté. Elle courut plus vite et couvrit son Maître de la couverture.

A : Ire… Irelia ?

- Maître… Que s’est-il passé ?

A : …Une vision… Je ne sais pas exactement comment l’interpréter…Mais nous n’avons plus le temps…

- Le temps ? Le temps de quoi Maître ?

Asmita se redressa et enveloppa la jeune fille dans la couverture, lui faisant signe de la suivre.

A : Les temps troublés qui nous attendent vont nous mettre à rude épreuve… Athéna elle-même sera éprouvée… Quelque chose va se produire, et nous devons compter sur toutes les forces disponibles pour tenir notre serment. Ce soir j’ai pris une décision, j’ignore si elle est bonne ou mauvaise, seul l’avenir pourra nous le dire…

Irelia était de plus en plus perdue, mais elle sentait que son maître, d’habitude si calme comme si rien ne pouvait lui faire perdre son sang-froid, détaché de tout ce qui l’entoure… Et là, c’est comme s’il avait pris conscience d’un danger imminent et si grand que son Maître avait du agir soudainement. Irelia et Asmita sont arrivés devant un pan de mur. La jeune fille l’avait perdu de vue quelques secondes que le pan de mur s’ouvrit en deux. En quelques secondes, ils se trouvaient dans un jardin magnifique. En face d’elle, deux arbres. Elle en avait entendu parler… Mais elle ne pensait jamais les voir de son vivant.

A : Tu sais où nous sommes n’est-ce pas Irelia…

- Les arbres jumeaux de Sara…Ces mêmes arbres où Bouddha se serait allongé… Et…

A : Exact…

- Pourquoi sommes-nous ici ?

Asmita ne répondit pas et égrena nerveusement le chapelet dans ses mains. Que se passait-il, pourquoi réagissait-il dans la précipitation ? Ils arrivent au pied des Sals Jumeaux. Deux Cloths Box se trouvent à chacun des pieds. L’un ayant une fleur de Lotus dessus et l’autre un Paon aux plumes de queue déployées en roue.

A : Ces armures, sont comptées comme des armures d’argent mais elles ne sont pas construites de la même manière. Autrefois, elle permettait de maintenir le sceau qui emprisonnait Eris…L’une d’elles… Te choisiras…

Irelia regarda Asmita et posa sa main sur la sienne…

- Maître… N’ayez crainte pour moi… Tout ira bien, je saurai être prudente…J’ai encore tant de choses à apprendre à vos côtés… Et n’ayez crainte pour Athéna… Je la protègerai !

Asmita esquissa un sourire en coin tandis qu’il s’installait pour méditer. La jeune fille s’approcha de la première Cloth, celle du Lotus. Aucune vibration, aucune agressivité ou autre… Rien… D’après ce qu’elle savait de cette armure, elle prenait la forme d’une fleur qui se rapprochait le plus de son porteur…

Elle passa alors à l’armure du Paon. Ni une ni deux, l’armure vibra violemment. Elle recula et fit à l’adresse de l’armure.

- Eh là du calme !

Un Paon aux allures fantomatiques apparut alors pour défendre la Cloth. Irelia peinait à éviter les assauts de l’oiseau qui était fort rapide. Ne voulant pas épuiser ses dernières forces dans des attaques vaines, Irelia se mit en position du Lotus et concentra son cosmos dans le creux de sa main et tendit la boule de cosmos vers l’oiseau qui semblait encore plus belliqueux. Le Paon fantôme fonça sur elle, mais Irelia, le bras toujours tendu vers lui, se concentrait uniquement sur la boule de cosmos. L’oiseau la traversa de part en part. Mais elle ne ressentit aucune douleur. Elle ouvrit les yeux et la Cloth Box du Paon s’ouvrit pour libérer l’armure qui l’enveloppa de sa puissance… Elle se regarda, la cloth était magnifique !

Asmita avança vers elle et posa sa main sur son épaule.

A : Soit la bienvenue, Irelia, chevalier d’argent du Paon… Tu es officiellement une femme-chevalier d’Athéna.

La Cloth avait disparu et ils étaient de retour dans le Temple. Sa main toujours sur l’épaule de la jeune fille, Asmita pencha la tête vers elle et lui murmura quelque chose à l’oreille, longuement. Des attaques commencèrent au Sanctuaire, plus ou moins puissantes. Irelia pressentait que ces attaques n’avaient qu’un but : tester nos défenses encore affaiblies. Lors d’un combat, son masque fut brisé et elle fut blessée suffisamment pour se retrouver à la merci de ses ennemis. Avant de fermer les yeux, elle entendit des hurlements d’horreur et de douleurs avant de sentir un cosmos dévastateur. Elle perdit connaissance après avoir aperçu une silhouette la prendre dans ses bras.

Quand elle se réveilla, elle ne souffrait pas. Une douce brise lui caressait le visage et faisait virevolter quelques mèches. Elle ne sentait pas son armure, mais elle avait l’impression de connaître le lieu où elle était. Elle ouvrit les yeux. Elle était au milieu d’un jardin et à sa droite se trouvaient les sals jumeaux.

- Maître Asmita !!!

Fit-elle se relevant brusquement. Dans le mouvement, des morceaux de son masque tombèrent. Elle comprit… Le chevalier de la Vierge avait vu son visage… Ou du moins avait pu le deviner…

A : Calme-toi… C’est fini… L’attaque de la nuit dernière a été défaite…

Irelia se cacha comme elle put le visage et le masque continuait de s’effriter. Asmita prit le visage de la jeune fille et lui retira le reste de masque très délicatement…

A : Tu n’es plus obligé de le porter…Athéna a fait passé des décrets… Notamment la liberté pour les femmes-Chevaliers de ne plus être obligé de porter le masque et d’être maîtresse de leur destin…

Malgré la cécité de son Maître, Irelia sentait le regard d’Asmita sur elle, regard dont elle ne savait pas encore quoi penser… Les mains du jeune homme remontèrent sur ses joues…

A : Puis-je ?

Ainsi Irelia laissa le jeune homme détailler son visage par le toucher, sans un mot… Mais en elle, c’était un volcan dont elle n’expliquait pas la provenance…Elle se mit alors à sourire, le chevalier de la Vierge retira sa main et sourit à son tour avant de tourner les talons. Elle finit par se relever et marcher vers la maison de la Balance. A la sortie de la maison de la Vierge, elle prit quelques instants pour admirer le coucher de soleil. Une nouvelle Ere s’ouvrait devant elle.

 
Attaques du personnage et description

- Windy Peacock Tails Burst: L’utilisateur commence à incanter un mantra, tandis que la queue du paon s’élève avant de décharger une attaque puissante sur son adversaire

Brilliant Wings Heaven Dance: Rassemble son cosmos afin de faire apparaître un Paon victorieux et étincelant derrière elle avant de devenir une décharge tempétueuse qui file droit sur ses adversaires

- Ôhm : Technique défensive enseignée par son Maître, chevalier d’or de la Vierge

- Le vol impérieux du Paon : Attaque de base, Irelia s’envole et se lance à toute vitesse vers son adversaire afin de lui infliger des dégâts physiques.

     

Sauter vers: