OAV 1: Eris et la Pomme d'Or
Le film est indépendant du canon et de la chronologie établie par Kurumada dans son manga. Dans l'intrigue du film, Seiya s'est déjà éveillé au Septième Sens, ce film peut donc être situé après la bataille du Sanctuaire. Il débute avec Seiya, Hyôga et Shun qui visitent un orphelinat de la fondation Graad, où Hyôga sauve l'un des enfants qui allait se faire écraser par une voiture.
Un nouveau personnage appelé Ellie se révèle être la collègue de Miho, elle commence à avoir des sentiments pour Hyôga. Une nuit, alors qu'ils sont assis au bord de la plage, une étoile filante déchire le ciel nocturne, Hyôga explique à Ellie qu'une étoile filante est symbole de malheur en Russie. Mais, lorsqu'il lui demande de formuler un vœu, celle-ci est complètement absorbée par la comète. Hyôga lui demanda de rentrer avec lui car il commence à prendre froid mais il la laisse au bord de l'eau. Après son départ, Ellie aperçoit une lueur dorée venant de derrière une épave, c'est une pomme d'or, instrument d'Éris, déesse de la Discorde.
Les choses s'aggravent lorsqu' Éris prend possession du corps d'Ellie et enlève Athéna pour l'amener à son sanctuaire situé sur une île déserte. Eris complote pour prendre le contrôle du monde en absorbant toute l'énergie d'Athéna avec la pomme d'or et elle ressuscite les chevaliers morts pour qu'ils se battent pour elle (elle les ressuscite sous la forme de chevaliers fantômes).
Les protagonistes reçoivent des nouvelles par Éris elle-même sur l'enlèvement d'Athéna et partent en direction du sanctuaire abandonné d'Éris. Comme ils entrent dans le sanctuaire, ils se battent dans différentes batailles avec les chevaliers ressuscités qui finissent par être tués à nouveau. En fin de compte, après une lutte avec le dernier et le plus puissant des chevaliers fantômes, Jaguar de la constellation d'Orion, Seiya est aidé par l'esprit du défunt Aiolos du Sagittaire, qui envoie l'armure du Sagittaire à son secours. Comme Jaguar est vaincu, Éris reste la seule à menacer la planète de destruction. Seiya prend l'arc du Sagittaire et vise la pomme d'or, mais hésite, de peur de frapper Athéna. Athéna encourage Seiya à tirer, ce qu'il fait, à la consternation d'Éris, libérant Ellie de la déesse du mal. Après que la déesse de la discorde est retournée au royaume des morts, les Chevaliers de Bronze s'échappent du sanctuaire en ruine avec Saori et Ellie vers un monde pacifique et baigné de lumière.
OAV 2: La Guerre des Dieux (attention c'est long et bourré de spoilers!)
Dans les vastes plaines de Sibérie Orientale, une horde de soldats s’attaque sans pitié à un homme seul, sûrement un soldat renégat à en juger par son casque. Mais au moment de l’achever, une gerbe de glace vient stopper net l’épée du soldat assassin : Hyôga, n’admettant pas que l’on frappe un homme à terre, a fortiori sur son domaine, exige la libération du malheureux sous peine de représailles. Mais les guerriers, sûrs de leur force, refusent et s’en prennent au Chevalier du Cygne. Mais leur offensive tourne court et Hyôga les envoie vite mordre la poussière dans une scène extrêmement énergique et esthétique. La horde se replie, et Hyôga s’approche de la victime, gisant à terre, et cherche à en savoir plus sur l’identité de ses visiteurs. L’homme annonce alors à Hyôga qu’Ásgard court à sa perte car la Bataille des Dieux va avoir lieu. Avant de rendre l’âme, il implore Hyôga d’empêcher le drame…
Au Japon, au siège de la Fondation Graad, Seiya, Shun, Shiryû et Saori ont reçu une lettre du Chevalier du Cygne, où il demande à ses amis de le rejoindre au plus vite pour l’aider. Saori pressent le danger et, se remémorant les paroles du Gotterdammerung - prouvant ainsi sa connaissance de la tétralogie wagnérienne - en vient à penser que le long hiver que connaît Ásgard depuis trois ans déjà n’est autre que le Fimbul, au terme duquel, à en croire la légende, la Guerre des dieux éclatera et anéantira le Royaume d’Ásgard !
Hyôga gît, sans connaissance, au bord d’une rivière sur une terre gelée dans le fond d’une gorge. Dans son palais, Balder (Dorbal) reçoit Athéna qui demande des nouvelles de Hyôga, qui aurait dû arriver deux jours auparavant. Balder, faisant mine de ne rien savoir, questionne le chef de sa garde personnelle, Loki (Eric) s’il a eu vent d’une présence étrangère, mais ce dernier prétend que non. Balder demande alors à Athéna pourquoi elle a envoyé le Chevalier du Cygne en Ásgard. Saori raconte la rencontre déplaisante qu’a faite son fidèle Chevalier. Pendant ce temps, Seiya, Shiryû et Shun observent Loki et s’aperçoivent qu’il ment. Ceci vaut à toute la Chevalerie une injure qui en fait est un défi lancé à Seiya. Athéna et Balder tentent de calmer les esprits. Saori en profite pour se retirer, arguant une extrême fatigue due au voyage. Balder offre le gîte à la déesse. Celle-ci refuse. Mais quelques instants plus tard, lorsque le beau Freyr, accompagné de sa sœur jumelle Freya, lui propose à son tour, Saori est bouleversée et accepte, croyant reconnaître en Freyr l’âme d’une personne qu’elle a déjà rencontré…
En descendant les longs escaliers de l’imposant palais, Saori, ses trois Chevaliers, Freyr et Freya font la connaissance des Guerriers Divins, les meilleurs Guerriers du Royaume d’Ásgard, dont Loki se révèle être un des membres. Freyr leur ordonne de laisser le champ libre aux hôtes de Balder. Après un moment de défi pendant lequel le combat manque de commencer, les Guerriers Divins s’exécutent et laissent la petite troupe passer. Cependant, l’un d’eux, en armure rouge, défie Shiryû en s’opposant à lui : il s’agit de Midgardsorm (Midgard). Shiryû croit reconnaître le Cosmos de son ennemi. Freyr et ses hôtes s’en vont, sous le regard pesant des Guerriers Divins.
Dans son riche manoir, Freya explique à ses invités que son frère, parti à la recherche de Hyôga, lui a dit de quitter dès le lendemain le Royaume d’Ásgard, ce qui inquiète Seiya. C’est alors qu’un soldat de Balder lui aussi parti à la recherche du Chevalier du Cygne rapporte à Athéna le casque de celui-ci, en piteux état. Le soldat dit aussi avoir relevé de nombreuses traces de lutte. N’y tenant plus, Seiya et Shiryû décident d’endosser leur Armure et de partir eux-mêmes à la recherche de leur ami, laissant à Shun le soin de s’occuper de la déesse.
Pendant ce temps, dans la salle du trône du palais, Freyr annonce à son maître Balder, représentant d’Odin sur Terre, que Loki complote en vue de déclencher une guerre contre le Sanctuaire, ce qui briserait l’équilibre vital du monde, le faisant courir droit à sa perte. Balder, imposant, se rapproche lentement de Freyr, terrifié par le regard meurtrier de son supérieur hiérarchique. Pourtant, Balder ne fait que remercier Freyr pour sa prévenance envers lui. Mais alors qu’il s’apprêtait à partir, Balder rappelle son Guerrier Divin, se rue sur lui et le frappe dans le dos !
Au manoir, une poignée de soldats vient annoncer à Saori que Hyôga a été retrouvé plus mort que vif et a été emmené au palais afin d’y recevoir les soins nécessaires à sa survie. Saori et Shun sont invités à s’y rendre sur le champ, escortée par les soldats. Freya, quant à elle, reste au manoir afin d’apprendre la bonne nouvelle à Seiya et Shiryû qui s’évertuent toujours à repérer leur ami disparu et décident de se séparer afin de mieux couvrir le territoire. Freyr, de son côté, est enfermé dans une prison où ses bras sont prisonniers de deux menottes de pierre. Sanguinolent, le Guerrier Divin utilise ses dernières forces pour tenter de se libérer, en vain, de son carcan rocheux, situé dans les profondeurs du château, et aller par la suite libérer Athéna. Son cri remonte jusqu’à la surface de la terre et emplit les cieux d’une plainte douloureuse. Saori, arrivée au château, demande à Balder où se trouve Hyôga, mais il prétend encore ne pas le savoir, et déclare son hostilité au Sanctuaire ainsi que sa volonté de contrôler le monde ! Saori accuse Balder de ne pas être digne de son titre, car la volonté d’Odin est la paix, et non une guerre destructrice qui aboutirait au Crépuscule des dieux ! Le maître d’Ásgard tente alors de tuer Athéna, mais celle-ci, protégée par les dieux, ne peut être atteinte par un mortel. Mais Balder trouve une autre solution pour se débarrasser de la déesse : il la "cloître dans un monde de silence et d’indicible douleur !" Athéna se retrouve alors pétrifiée et attachée à la proue d’un navire, Skibladner, qui flotte au-dessus d’Ásgard. Les Chevaliers, alertés par la disparition du Cosmos de leur déesse accourent vers le palais.
Shun, aidé de sa Chaîne, avance à flanc de falaise, quand il est mis à terre par un Guerrier Divin, Uler. Shun n’a pas le temps de parlementer car la situation est de la plus haute importance : le combat s’engage ! La Chaîne d’Andromède ne résiste pas à l’attaque de l’épée de son ennemi, qui fend d’un seul coup la falaise et l’Armure d’Andromède, manquant de peu de précipiter Shun dans le gouffre à côté. Mais ce dernier a la présence d’esprit de se rattraper.
Dans la forêt, Shiryû fait la rencontre inopinée de Midgardsorm qui s’avère n’être autre que… Hyôga lui-même ! Les deux amis se serrent la main, mais le Chevalier du Cygne glace le bras droit de l’élève de Dohko. Puis il l’envoie en l’air, le frappe à plusieurs reprises, jouant avec lui comme avec une marionnette que l’on bat. Mais Shiryû reprend vite ses esprits et pare l’attaque de Hyôga pour lui demander la cause de cet affrontement. Le Chevalier du Cygne avoue alors sa trahison en faveur d’Odin, qu’il a estimé beaucoup plus fort qu’Athéna. Shiryû a bien conscience que son ami n’est pas dans son état normal et tente de le raisonner, mais celui qui est désormais Midgardsorm n’a qu’une idée en tête : exterminer les Chevaliers d’Athéna les uns après les autres, en commençant par Shiryû ! Mais ce dernier n’a pas le courage de lever la main sur son ami qu’il sait inconscient de ses actes, et il se laisse frapper de nouveau, tant est si bien que son Armure du Dragon s’en trouve totalement détruite. C’est alors qu’il prévient son ancien frère d’armes que s’il ne reprend pas tout de suite ses esprits, il serait dans l’obligation de le tuer. Devant l’entêtement de Hyôga, Shiryû comprend que Balder a dû l’hypnotiser, et pour rompre le charme, il se précipite lui et le Chevalier du Cygne dans une rivière toute proche. Mais l’astucieux stratagème se révèle inefficace, et Midgardsorm, qui se retrouve dans son élément, gèle le cours d’eau. Contraint et forcé, Shiryû déclenche donc sa terrible fureur du Dragon, à laquelle Hyôga oppose son glacial Tonnerre de l’Aube. Si le Dragon se retrouve entièrement glacé, il a tout de même réussi à assener un coup pour le moins létal à Midgardsorm, dont l’Armure se brise sous le choc. À bout de force, les deux amis tombent le visage dans la rivière, et le dragon tatoué sur le dos de Shiryû s’estompe dangereusement. Shun, toujours aux prises avec Uler, est sur le point d’être tué, quand son adversaire reçoit les Ailes du Phénix de la part d’un Ikki qui arrive à l’ultime moment pour sauver son jeune frère d’une mort certaine. Mais il n’a que le temps de lui redonner courage car un nouvel ennemi se dresse déjà face à eux : Rhung et ses redoutables boomerangs ! Shun, propulsé dans le vide, parvient à s’accrocher à un piton rocheux grâce à sa Chaîne pendant que son frère affronte le colosse. Il le frappe de l’Illusion du Phénix. Rhung envoie alors ses deux boomerangs sur Ikki et croit l’avoir grièvement blessé, mais il ne s’agissait en fait que d’une illusion ! Ikki a évité les armes de Rhung qui sont allés se ficher dans la poitrine du Guerrier Divin. Ce dernier s’affale, évanoui, sur le sol. Ikki court alors pour attraper la Chaîne de son frère, le rocher auquel elle était attachée étant en train de céder. Mais pendant qu’il essaie de remonter le Chevalier d’Andromède, Rhung parvient à se relever et suspend le Phénix par les pieds! Il s’apprête à donner le coup de grâce à l’oiseau immortel quand, sous le poids des combattants, le rebord de la falaise s’effondre, entraînant avec elle les trois guerriers…
Le jour se lève sur le Royaume d’Ásgard. Seiya court toujours vers le palais du Seigneur Odin, Shiryû est encore dans l’eau à errer entre la vie et la mort, et Hyôga, ayant repris connaissance, se dirige lui aussi, tant bien que mal il est vrai, vers le palais. Shun, qui a retrouvé des forces, est parvenu à se rattraper à un autre piton rocheux, et à sauver son frère Ikki qu’il porte dorénavant dans ses bras, même s’ils sont tous deux inconscients.
Seiya arrive dans la haute cour du palais munie d’une gigantesque Statue d’Odin et au-dessus de laquelle flottent le Skibladner et Athéna. Loki apparaît alors derrière Pégase et lui envoie les Griffes du Loup, coup auquel riposte Seiya en lançant ses Météores de Pégase. Loki attrape Seiya, le suspend et lui inflige un tel coup que le leader des Chevaliers de Bronze est projeté à plusieurs dizaines de mètres. Seiya tente encore une fois d’envoyer des Météores, mais Loki, sans même lancer d’attaque le prend par le bras et l’entraîne dans les airs pour lui assener la Tempête d’Odin. Seiya tombe sans connaissance sur le sol. Cependant Pégase ne renonce pas, et attaque une fois de plus Loki à l’aide de ses Météores de Pégase. Ce coup-ci, Loki est touché, transpercé de part en part par la puissance de son adversaire. Pégase enchaîne alors, pour achever son ennemi, avec son rarissime Tourbillon de Pégase ! Loki est terrassé. Balder, qui avait observé le combat depuis le début sans jamais intervenir se décide enfin à se montrer. Voyant que ses Guerriers Divins ont échoué à leur tâche, il se résout à s’occuper lui-même des Chevaliers d’Athéna, à commencer par Seiya. S’engage alors un combat sans merci, où le Chevalier Pégase se rend compte de l’incommensurable puissance du représentant d’Odin, puisqu’il se déplace plus vite que les Chevaliers d’Or eux-mêmes. Balder tente d’enfermer Seiya dans le Bouclier d’Odin, comme il l’avait fait auparavant pour Athéna, mais au moment où Pégase va succomber à l’attaque de son adversaire, Shun intervient en le rattrapant avec sa Chaîne Nébulaire, brisant du même coup l’élan offensif de Balder. Cependant Shun se retrouve vite en difficulté, projeté contre l’un des murs du palais. Seiya reprend alors le combat, réitérant ses professions de foi de fidélité envers Athéna et de victoire sur le Mal, mais ne parvient toujours pas à inquiéter son adversaire qui le roue de coups. Il s’apprête à porter le coup de grâce à Seiya quand le son de la voix de Hyôga se fait entendre.
Balder permet au Chevalier du Cygne, qu’il croit toujours en son pouvoir, d’achever Seiya, histoire de faire souffrir encore un peu plus Athéna qui assiste impuissante à la scène. Mais c’est contre Balder que Hyôga dirige ses poings et envoie le Tonnerre de l’Aube, qui paralyse les jambes du Seigneur d’Ásgard. Shiryû a donc réussi à libérer Hyôga du sortilège dont il était victime ! Le Chevalier du Cygne se jette sur les jambes de son adversaire afin de l’immobiliser un peu plus puis lui assène un magistral uppercut. Malheureusement, Balder a le temps de lui attraper la taille et commence à le serrer de toutes ses forces. Hyôga tombe à terre, à moitié conscient, et subit le courroux de Balder. Le cri de Hyôga est tellement puissant que même Shiryû, qui a repris conscience et qui se trouve sur le chemin du palais, l’entend. La technique du Seigneur d’Ásgard est si puissante que Hyôga se retrouve en quelques secondes hors d’état de combattre.
Balder veut alors en terminer avec Seiya et s’apprête à lui porter le coup de grâce, mais Ikki s’interpose, prenant de plein fouet l’attaque terrifiante du maître des Guerriers Divins. Mais pour Seiya le répit est de courte durée et il se retrouve aussi sec soulevé par la tête par Balder, qui nargue Athéna en jouant avec Pégase comme avec un pantin. C’est alors que dans le ciel, un rai doré de lumière apparaît : c’est l’Armure d’Or du Sagittaire qui vient au secours de Seiya ! Revêtu de l’Armure d’Aiolos, Seiya n’est plus le même homme, et l’espoir revient tout à coup. Seiya lance ses Météores de Pégase à la vitesse de la lumière et blesse sévèrement Balder. Seiya sort alors son Arc pour achever celui qui voulait rompre l’équilibre vital de la planète. Mais Balder fait chanter Seiya en lui expliquant qu’il est le seul à pouvoir libérer Athéna du Bouclier d’Odin, et que s’il meurt, la déesse en sera prisonnière à tout jamais. Seiya renonce et baisse son Arc.
Tout espoir semble à nouveau perdu, quand Freyr refait son apparition. Il a donc réussi à se libérer de sa prison ! Il escalade la Statue d’Odin et ordonne à Seiya de tuer Balder sur le champ, car il connaît le moyen de délivrer Athéna sans l’aide du représentant d’Odin. Ayant compris les intentions de Freyr, Balder lui envoie des boules d’énergie pour le faire tomber de la Statue, mais il tient bon. Seiya, tout doucement, reprend confiance en lui et commence à bander son Arc. Freyr, arrivé au sommet de la Statue, est atteint par un coup de Balder qui le fait tomber sur les piques de cristal qui recouvrent la tête d’Odin.
Tout le monde le croit mort, et pourtant il se relève et plante son épée dans le crâne de la Statue d’Odin. Pour l’en empêcher, Balder veut lui lancer sa propre épée, mais Seiya se décide enfin et lui envoie la fatale Flèche du Sagittaire. Pour se protéger, Balder se détourne de Freyr et tente de parer le coup avec son épée, mais celle-ci, obsolète face à la Flèche du sauveur d’Athéna, se brise, laissant la pointe de la Justice transpercer de part en part le tyran d’Ásgard.
Pendant ce temps, l’énergie libérée par la destruction de la Statue d’Odin emporte Freyr au Wallala. La force détruit aussi la Statue elle-même ainsi que le palais, et dans la destruction, Balder est définitivement achevé par le dieu qu’il avait servi puis trahi, recevant sur lui l’Epée géante d’Odin. Athéna, quant à elle, est libérée du sortilège, mais elle tombe dans le précipice au bord duquel le palais est construit, tandis que le Skibladner remonte vers le Wallala pour y apporter le feu destructeur du Gotterdammerung. Mais Seiya, toujours en alerte, vole à son secours et la ramène sous les décombres, volant tel un oiseau grâce à l’Armure du Sagittaire. La chaleur provoquée par le dégagement d’énergie de la destruction de la Statue réchauffe le climat, mettant fin au Fimbul. Ainsi l’herbe et les fleurs peuvent pousser à nouveau, et c’est au milieu d’une végétation verdoyante et printanière que l’Arbre de Vie, Yggdrasil - à l’ombre duquel se retrouvent Athéna Freya et les cinq Chevaliers - poussera pour symboliser l’union des hommes et des dieux.
OAV 3: Les Guerriers d'Abel
Bien loin des ouvertures dramatiques de Lucifer ou de la Guerre des Dieux ce film commence sur une scène des plus idylliques : Saori est allongée au pied d’un arbre en fleur dans un magnifique décor de Printemps, elle est vêtue comme à son habitude de sa légère robe blanche et semble goûter aux plaisirs naturels.
Une silhouette apparaît, on distingue nettement dans son ombre trois silhouettes agenouillées, il s’agit d’un homme de très haute taille aux cheveux et aux yeux bleus. Il se présente à Saori le sourire aux lèvres : « Mon nom est Abel, je suis le fils du dieu le plus puissant et j’apparais à ceux qui font appel à moi ». Saori lui rend son sourire et lui répond alors : « Mais alors vous êtes mon frère. » Cette scène assez touchante de retrouvailles est violemment interrompue par un retour sur Dohko véritable prophète des malheurs dans Saint Seiya qui lève la tête en lâchant avec une peur évidente « Ainsi tu es finalement revenu ! »
Après la bande annonce du film une musique très douce nous accompagne aux côtés d’Abel et de Saori qui jouissent ensemble des plaisirs simples de la nature : on les voit s’amuser à patauger dans un étang sans prendre garde à mouiller leurs habits et s’émerveiller comme des enfants devant la nage d’une truite qui suit le cours d’un léger torrent.
L’entente entre le frère et la sœur semble vraiment parfaite, ils semblent tous deux communier dans l’amour de la vie pour elle-même et cette scène touchante s’achève quand Abel dépose une fleur dans les cheveux de Saori comme le ferait un amoureux (!!??) en été. Toute cette touchante candeur s’évanouit dès les premières phrases du monologue d’Abel qui explique à Saori en fixant une tasse de café qu’il est revenu sur Terre pour la chercher elle. En effet la Terre va bientôt être détruite de façon à punir les hommes de leurs péchés. Abel présente cet apocalypse à venir comme la répétition du déluge orchestré par Zeus dans les temps mythiques pour punir l’humanité, il ne se présente absolument pas comme l’auteur de cette punition à cette époque. Il semble d’ailleurs le regretter et reconnaît que ses paroles sont terribles. Saori ne manifeste aucune réaction tout au long de ce monologue. Arrivent alors Seiya, Hyôga et Shun qui interpellent Saori à la manière d’un enfant qui demande à un camarade de venir jouer avec lui. Les guerriers d’Abel s’interposent alors et les chevaliers adoptent une position défensive. Les premiers se présentent comme étant Atlas, Bélanger et Jao du signe du Lynx, celui-ci complimente d’ailleurs les chevaliers sur leur courage dans « la bataille du treizième palais. » Aphrodite et Camus (traduit Camille dans la VF) font alors leur apparition suivis de Saga, Shura et Masque de Mort à peine visibles.
Ils expliquent que Abel leur a rendu la vie, dans la scène qui suit Abel joue de la Lyre au milieu d’une sorte de mausolée et les chevaliers d’or défunts émergent de leurs tombeaux. Atlas leur annonce que désormais ils assureront conjointement la garde de Abel et Athéna. Aphrodite en rajoute « Désormais ce n’est pas la peine de traîner dans nos jambes ! Si vous le faites, on pourra officiellement vous cataloguer comme rebelles. »
Seiya ne l’admet évidemment pas et après une très brève passe d’armes avec Atlas il se retrouve à manger le bois de l’escalier du chalet de Saori. Abel arrête Atlas car la violence gratuite lui fait horreur puis Athéna confirme sa disgrâce à Seiya. Shiryu se rend alors chez son vieux maître pour recueillir des informations, celui-ci présente Abel comme le fils du dieu le plus puissant qui serait le maître du soleil et aurait par ses ambitions provoqué la colère de Zeus et d’Apollon. Retour ensuite sur les chevaliers qui s’interrogent sur leur avenir professionnel maintenant qu’ils ont été reniés. Hyôga souligne que Athéna est une déesse avant tout et qu’à ce titre il y a un fossé entre elle et les mortels. Seiya ne peut y croire car il s’est battu pour elle.
De leur côté Athéna et Abel semblent jouir d’une grande félicité en dépit du mutisme de Saori à tel point qu’Abel fait signe à ses sbires de s’éloigner. Le regard de Saori change alors et elle saisit son sceptre puis concentre son cosmos. Abel bien que pris au dépourvu brûle un cosmos de couleur verte qui renverse sans aucune difficulté celui d’Athéna. Il s’avance alors vers sa sœur, la dominant du haut de ses 2 mètres « Je ne comprends pas, ces humains qu’ont-ils de plus que moi ? » Saori n’a pas le temps de répondre à cette question des plus intéressantes que son frère libère contre elle son cosmos, ce qui la fait s’évanouir. Elle demande alors pardon à ses chevaliers pour sa défaite et ses yeux se ferment. Camus et Shura se précipitent alors et sont bloqués par les guerriers d’Abel. Celui-ci leur dit d’ailleurs « vous n’avez pas l’air de comprendre ce que je ressens ». Le combat est d’une éloquente brièveté : Bélanger et Jao déclenchent leurs attaques sur Camus et Shura qui y ripostent et n’en semblent pas très affectés mais ce n’était qu’une diversion pour permettre à Atlas de déclencher sa technique depuis les airs.
Au même moment les bronzes se rendent compte de la mort d’Athéna qu’ils accueillent avec un certain fatalisme. Shura et Camus s’écroulent, leurs armures fissurées de partout. Abel, penché sur Athéna verse une larme sur la joue de sa sœur et délivre une réplique particulièrement intéressante : « Athéna, ma petite sœur, même si ton corps de chair est destiné à mourir parce que je n’aurais pas su le protéger, ton âme, elle, est assurée de vivre éternellement. » On a vraiment l’impression qu’il a levé la main sur elle sur l’ordre d’une volonté supérieure à la sienne et à contrecœur. Un personnage cornélien que cet Abel.
L’action commence alors vraiment : Seiya, venu chercher Saori est accueilli par Atlas qui lui souhaite la bienvenue dans le temple de Corona. Le duel qui suit est assez rapide : Atlas utilise deux fois son attaque sur Seiya, elle consiste en une explosion en deux temps à l’intérieur du corps de son adversaire. Seiya est rapidement mis hors de combat. Nous retrouvons alors Shun, Hyôga et Shiryu qui ne se préoccupent pas vraiment d’Athéna. Leur but est de « convaincre » Abel de ne pas détruire l’humanité sans avoir à lever la main sur lui car cela reviendrait au pire des sacrilèges. Premier et dernier exemple de respect envers les dieux dans Saint Seiya.
Shiryu ouvre les hostilités en rencontrant Masque de Mort, le dragon prend assez vite l’avantage en utilisant l’eau pour déclencher la colère du dragon. Sa deuxième offensive reste cependant sans effet car Masque de Mort (ou Death Mask) qui rappelle (dans une réplique traduite de façon infâme) qu’une attaque déjà montrée ne marche pas deux fois, parvient à bloquer son coup et déclenche contre lui les Vagues d’Hadès. Dans le Seikishiki, Masque de Mort, véritable voix du scénariste, explique qu’Athéna n’est pas encore tout à fait morte : son âme s’achemine vers la « fontaine jaune » guidée par la volonté d’Abel et quand elle y sera tombée elle intégrera le royaume que celui-ci a préparé pour elle mais ne sera plus qu’une marionnette entre les mains de son frère. Ayant obtenu suffisamment d’informations Shiryu déclenche la colère du Dragon particulièrement puissante sur Death Mask « nous verrons bien laquelle de nos conceptions de la Justice triomphera. » Il est alors ramené dans le monde des vivants, juste à temps pour être mis hors de combat par Bélanger.
Le tour de Shun arrive, il avance dans un temple orné de roses, se sentant coupable de la mort d’Aphrodite. Celui-ci apparaît et soutient (contrairement au manga) qu’il ne respecte rien plus que la beauté. Shun déclenche la tempête d’Andromède sur le chevalier d’or qui l’ayant déjà vu connaît la parade : il se laisse entraîner par le courant nébulaire et quand il est suffisamment proche de Shun parvient à lui enfoncer une rose blanche dans le cœur. Après quelques répliques de la part de Shun, Aphrodite lance une seconde rose blanche qui est anéantie par le Phénix.
Ikki retire alors la rose blanche du cœur de Shun puis lance l’illusion du Phénix sur Aphrodite. Celui-ci se voit nu, admirant son reflet dans l’eau puis il se forme de corail rouge. Ikki lance alors les ailes du Phénix contre lesquelles Aphrodite reste superbement immobile puis se relève avec une rose blanche dans le cœur. Ikki lui dit de ne pas bouger s’il ne veut pas mourir, ce qui laisse planer un doute sur la mort d’Aphrodite dans le film. Ikki et Shun sont alors mis hors de combat par Atlas qui joue les inspecteurs des travaux finis.
Hyôga est confronté à Abel qui lui demande de construire un cercueil de glace de façon à cryogéniser le corps d’Athéna, rendant ainsi hommage à sa beauté. Bélanger de la Chevelure de Bérénice engage le combat contre Hyôga, sa technique consiste à utiliser ses cheveux comme un filet vidant l’adversaire de son énergie, technique précédemment utilisée contre Camus. La poussière de diamant est dans un premier temps inefficace contre ce guerrier du dieu soleil. Hyôga refuse d’abdiquer, il a alors une réminiscence de sa mère en observant sa croix polaire et lance le tonnerre de l’aube après s’être débarrassé de ses scrupules « Les dieux que vénéraient mes parents n’étaient certainement pas semblables à Abel ! » Bélanger est littéralement submergé par la poussière de diamants et son corps explose intégralement quand la glace se brise. Hyôga est encore vaillant.
Dans un temple nous retrouvons Saga qui ranime le courage de Seiya. Il constate en effet qu’avec « une force de ce genre tu ne pourras pas faire grand mal à Abel » et lui révèle qu’Athéna s’est sacrifiée pour eux, pour leur éviter une bataille. Puis petite leçon de psychologie : pour sublimer son cosmos il faut toujours garder l’idée de la victoire, en d’autres termes l’espoir. Après une première Galaxian Explosion très bien réalisée, Seiya affronte Saga. Celui-ci déclenche la Galaxian Explosion mais les météores anéantissent les supernova de Saga et le blessent gravement. Saga dit à Seiya « tu as atteint le niveau maximum ! Ton cosmos ne peut plus se sublimer davantage ! » Seiya comprend que Saga a donné sa vie pour lui redonner la foi et part vers le temple d’Abel quand Jao l’arrête. Saga menace Jao permettant à Seiya de passer. Les deux guerriers déclenchent leurs attaques et Saga entraîne Jao vers le ciel à une vitesse hallucinante qui les fait littéralement brûler. Saga meurt après Jao en confiant Athéna à Seiya.
Seul Atlas leur barre la route désormais. Sur un chant très militaire celui-ci va utiliser son attaque fétiche plusieurs fois pour mettre à nouveau Seiya, Hyôga et Shun hors de combat ! Seul Shriryu oppose une certaine résistance mais il est vaincu à son tour. L’attaque d’Atlas est d’une remarquable efficacité et son cosmos semble lui permettre de parer les coups ou de les encaisser. Il demande à Abel de lui pardonner pour le sang qui le souille tandis qu’Athéna s’approche de plus en plus de la fontaine jaune de concert avec des âmes défuntes. Les armures d’or interviennent alors : celle du Sagittaire pour Seiya, du Verseau (intacte !) pour Hyôga et de la Balance pour Shiryu. Ils attaquent alors ensemble Atlas de façon peu loyale : Hyôga et Shiryu l’attaquent en effet sur le côté gauche et le côté droit tandis que Seiya déclenche la comète de Pégase contre lui. Atlas dont l’attaque comme la défense ont été inefficaces s’écroule alors à terre, transpercé.
Il ne reste plus qu’Abel qui envoie son cosmos sur Hyôga et Shiryu mis instantanément hors de combat en dépit de leurs armures d’or. On ne les reverra pas avant le générique de fin du film. Seiya continue donc seul et lance l’offensive sur Abel. Il se produit alors un phénomène que nous n’observons ni avec Eris ni avec Lucifer : tous les coups de Seiya lui sont renvoyés de façon automatique. Seiya n’en continue pas moins de frapper Abel malgré les avertissements de celui-ci : « tu ne comprends pas, tu t’attaques à un dieu ! Ca ne peut pas marcher (…) plus tu enflammeras ton cosmos plus sa puissance te frappera ! » Seiya se retrouve assez vite K.O malgré la relative passivité d’Abel qui ne prend guère l’offensive. Pégase commence à désespérer tandis que Saori est sur le point de tomber dans la fontaine jaune. On a alors la preuve de leur amour : Seiya affiche un certain fatalisme vis-à-vis du destin de la Terre mais refuse de perdre Saori. Celle-ci entend le cri de Pégase au moment précis où elle tombe dans la fontaine jaune mais elle est secourue in extremis par un cosmos sacré qui doit être la projection de celui de Seiya. Saori se relève alors sous les yeux rageurs d’Abel et vient remercier Seiya, reconnaissant que sa bêtise la rend maintenant indigne d’être Athéna.
Abel rendu furieux par cette résurrection reproche à Saori de ne pas avoir accepté son destin et déclenche le processus de destruction du monde. Les volcans entrent en éruption et des raz-de-marée déferlent des montagnes sur les villes. Abel commence alors à parler au nom des dieux « Les dieux ont déjà rendu leur jugement ! » ce à quoi Athéna répond qu’il ne possède pas les critères qui permettent de parler aux dieux, les « vrais dieux » ne devant parler que de paix et d’amour. Abel commence à sortir de ses gonds et menace Athéna « Athéna ! Tu sais parfaitement que tu n’aurais jamais dû reparaître sur cette planète qui de toute façon est condamnée. Alors tu vas disparaître avec elle ! » Seiya qui s’est relevé arrête Abel en pointant la flèche d’or du Sagittaire sur lui. Les paroles d’Abel à ce moment sont des plus intéressantes pour la compréhension de ce personnage et des dieux en général : « Les forces du mal qui se dirigent contre moi vont se retourner contre celui qui attente à ma vie. En d’autres termes je n’ai rien à craindre car je suis le fils du dieu le plus puissant… non en fait je suis le dieu le plus puissant et quiconque lève la main sur moi commet un crime ! » Ce qui est intéressant c’est que Abel pense profondément que son cosmos le protégera tant qu’il défendra la bonne cause, le cause de Dieu en quelque sorte mais en même temps il pense pouvoir surpasser ce dernier ! C’est donc lui qui commet un crime !
Seiya embrase son cosmos et de longues secondes passent avant que le décor ne change, la défaite d’Abel est plus le fait d’Abel lui-même que de Seiya. En effet à mesure que son cosmos décroît Abel s’interroge « Pourquoi toute la haine que je ressentais pour celui qui a tenté d’attenter à ma vie a-t-elle soudainement disparu ? Se pourrait-il que je sois prêt à lui pardonner et à le reconnaître comme mon égal ? » Abel n’est peut-être jamais aussi proche de la divinité qu’en ce moment car il comprend qu’un dieu doit pardonner mais il s’y refuse au dernier moment et son cosmos s’éteint tandis que pour la première fois il projette son cosmos pour détruire Seiya ! Le cosmos protecteur d’Abel s’éteint au même moment et Seiya dont tout le corps est tendu pour bander son arc décoche la flèche du Sagittaire qui atteint Abel en plein cœur ! De sa blessure s’échappe un cosmos vert de plus en plus important mais il ne veut pas croire à sa fin : « Je suis Abel ! Je suis le dieu suprême ! » Il tombe finalement et tandis que son cosmos s’échappe de son corps il est enseveli par son temple. Un dernier détail est là pour nous rappeler que Abel n’était pas un dieu mauvais : le dernier vestige de son temple est une gravure de marbre le représentant assis dans l’herbe avec Athéna comme lorsqu’au début du film ils jouissaient du bonheur d’être réunis…
OAV 4: Lucifer
Le Sanctuaire est victime d'une attaque surprise de la part des 4 anges déchus envoyés de Lucifer. Ce dernier propose à Athéna un marché : sa vie contre l'arrêt des destructions sur Terre occasionnées par les dieux alliés de Lucifer (Poséidon, Abel et Eris). Athéna ayant accepté le marché, les Chevaliers de Bronze doivent s'empresser de la rattraper pour vaincre Lucifer.
OAV 5: Saint Seiya : Tenkai-hen josō: Overture
Après la victoire d'Athéna et de ses chevaliers contre Hadès à Elysion, Seiya est au plus mal. Dans un état catatonique, il reste sous les bons soins de Saori dans une maison isolée. La déesse Artémis, grande sœur d'Athéna, dépêche sur Terre trois anges : Icare, Ulysse et Thésée afin de tuer Seiya pour avoir défié les dieux.
Lorsqu'Athéna s'interpose, Artémis apparaît pour réclamer son sceptre et ainsi les pleins pouvoirs pour gérer le monde des humains à sa place, car elle n'agissait plus comme une déesse. Athéna accepte à une condition ː que Seiya et les autres Chevaliers de Bronze soient pardonnés pour leurs péchés envers les dieux s'ils s'engagent à ne plus jamais combattre. La condition étant tolérée, Athéna retourne au Sanctuaire avec Artémis pour retrouver sa position et son rôle de déesse. Le monde est désormais régi par Artémis. Seiya se réveille après une vision où il se fait transpercer par l'épée d'Hadès.
Les dieux de l'univers emprisonnent sur Terre les âmes des Chevaliers d'Or pour l'éternité. Sur ce, ils affirment que d’autres chevaliers avec la même volonté se dresseront encore face à ces dieux despotes. Les âmes des Chevaliers d'Or sont figées dans une colonne à leur effigie. Artémis révèle à Athéna qu'elle va provoquer la disparition de l'humanité. C'est le châtiment divin contre les mortels pour s'être rebellé contre les dieux.
Seiya réussit à se déplacer, mais il est encore faible. Il sent l'absence d'Athéna. C'est alors que Marine arrive près de lui. Elle ramasse une clochette peu banale au sol, et paraît soucieuse. Elle demande à Seiya de retourner au Sanctuaire pour découvrir ce qui se passe.
Le Sanctuaire d'Athéna, devenu celui d'Artémis, a complètement été transformé. Les décors laissent l’eau ruisseler sur les ruines des temples. Seiya se fait aborder par Shina ainsi que par Jabu et Ichi. Maintenant qu’ils sont au service d’Artémis, ils rossent le faible Seiya qui n’arrive plus à utiliser son cosmos. Cependant, Shina envoie intentionnellement Seiya dans un ravin au fond duquel se trouve son Armure de Bronze de Pégase.
Athéna quant à elle, décide de se sacrifier pour retarder la fin de l’humanité. Elle se rend au centre du Sanctuaire, où le décor est fait d’immenses édifices blancs immaculés. Là, au milieu d’une large étendue d’eau, elle s’ouvre les veines et laisse le sang couler doucement dans l’eau en se tenant les poignets.
Seiya continue son chemin vers le centre du Sanctuaire. Pendant ce temps, les autres Chevaliers de Bronze arrivent aussi au Sanctuaire. Shun et Ikki combattent en symbiose Thésée et, après une lutte acharnée, le battent grâce aux encouragements des âmes des Chevaliers d’Or à proximité. Seiya vient en aide à Hyôga et Shiryû qui combattent Ulysse, capable de retourner les attaques de ses adversaires contre eux-mêmes. Les deux Chevaliers de Bronze implorent leur compagnon de continuer sa route et, après un dur combat, Ulysse finit par succomber dans une explosion.
Icare, le dernier des anges, qui porte un masque contrairement aux autres, arrive auprès d’Artémis pour l’informer de la situation. On apprend qu’Icare est humain contrairement aux autres anges qui sont nés dans le monde céleste. Il est le seul mortel qu’Artémis a accepté.
Seiya arrive dans un désert et affronte Icare, qui prend le dessus, mais ce dernier est interrompu par l’arrivée de Marine. Celle-ci, qui a réuni la clochette qu’elle porte depuis l’enfance et celle trouvée près de Seiya, cherche à savoir si Icare n’est autre que son jeune frère, depuis longtemps disparu. Mais Icare la repousse et ne lui accorde aucune attention, obsédé de vouloir affronter Seiya, celui qui a vaincu des dieux. Il ne comprend pas en effet pourquoi les mortels ont osé se retourner contre les dieux tout puissants. Un Seiya en piteux état, son armure en miettes, finit par arriver devant Athéna, pour lui avouer qu’il se battra toujours pour elle. En réponse, Athéna lui avoue sa volonté de le tuer. Artémis, heureuse de voir que sa sœur commence à agir en déesse, lui rend son sceptre pour qu’elle applique sa volonté. Athéna enfonce le sceptre tel un poignard dans le torse de Seiya qui s’effondre dans l’eau … Mais pour mieux se relever, vigoureux et guéri de la malédiction d’Hadès.
À nouveau en état de se battre, Seiya combat désormais de son mieux contre Icare qui a du mal à se débarrasser du Chevalier de Bronze. Artémis, affligée par la décision de sa sœur de se rebeller contre les dieux, brandit un arc et une flèche en direction d’Athéna, qui reste sur son opinion que les dieux doivent être au service des autres formes de vie et non l'inverse. Artémis prétend que les dieux doivent régir les humains, car ils sont supérieurs à eux. Seiya bat Icare, qui est sauvé de sa chute au dernier moment par Marine. Icare lui avoue alors qu'il est réellement son frère disparu, Tôma. Orphelins, lui et sa grande sœur se faisaient martyriser lorsqu'ils étaient petits. Il avait donc juré de devenir fort et puissant pour la protéger et s’est retrouvé dans les geôles du monde céleste, et a tout fait pour renier son humanité afin de devenir semblable à un dieu. Maintenant il se souvient de sa promesse, et renoue avec son humanité.
Lorsqu’Artémis lance sa flèche sur Athéna, c’est Tôma qui s’interpose pour recevoir la flèche. Tôma, qui s'est rangé du côté de l’humanité, veut faire comprendre à Artémis qu'elle ne doit pas verser le sang afin ne pas être coupable d'un crime. Il semble mourir dans les bras de Marine. Seiya, se demandant quel genre de monde les dieux veulent bâtirent pour les mortels et à quoi servent les dieux, lance une attaque sur Artémis, qui s’en échappe grâce à l’intervention de son frère jumeau, le dieu Apollon. Il répond à la question de Seiya : « À quoi servent les dieux ? Cette question dépasse l'entendement des êtres mortels, ils ne devraient d'ailleurs même pas se permettre de se la poser. » Il téléporte Athéna devant lui et essaie de la tuer de ses propres mains, mais est interrompu par une attaque de Seiya. Apollon, loin d’être déstabilisé, se demande que peut espérer un vulgaire humain en s'attaquant à un dieu. N'ayant aucune chance face à la puissance d’Apollon, Athéna implore Seiya de ne pas se mesurer à lui. Pour Apollon, l'immortalité des dieux leur confère une force sans égale et fait d'eux les êtres les plus nobles de l'univers.
Apollon lance une attaque suprême et Seiya essaie de la contrer. Finalement, une explosion se produit et cela semble provoquer la fin du monde. Le Sanctuaire est englouti dans une lumière blanche, le spectateur peut voir des images de Marine, Tôma, Ikki, Shun, Shiryû, Hyôga et Shina s’estomper. Malgré la puissance de l’explosion, Seiya se dresse toujours face au dieu, avec Athéna à ses côtés. Athéna et Seiya sont dévêtus. Seiya s'avance vers Apollon et lui déclare qu'il ne veut pas de dieux tels qu’ils sont, car même si l'humanité n'est rien face aux dieux, elle s'efforce de vivre du mieux qu’elle peut, et les dieux devraient être là pour veiller sur les humains et faire preuve de compassion. C'est alors qu'Athéna tente d'intervenir. Mais Seiya veut faire usage de son poing, car même si le destin de l'humanité est d'être anéanti par les dieux, ce coup sera la preuve de l'existence des humains... Seiya enflamme son cosmos jusqu'à son paroxysme, s'élance dans les airs et fonce sur Apollon1. Au même instant, Apollon libère une nouvelle attaque pour désintégrer Seiya. Soudain, l'image devient noire et le spectateur peut voir des inscriptions apparaître « Lorsque la volonté d'un homme dépasse celle d'un dieu, Que peut pardonner un dieu ? Quel châtiment inflige-t-il ? ». Puis, Seiya se retrouve avec un sac à dos devant la maison où il se trouvait au début du film. Il rencontre une jeune fille qu'il ne semble pas connaitre. C'est en fait Saori, dont il a oublié le souvenir. En effet, comme châtiment, Apollon leur a effacé la mémoire. Lorsqu'ils se quittent, Saori lui souhaite de trouver la personne qu'il cherche...
Après cette dernière séquence onirique, les crédits du générique de fin s'affichent et dans les dernières secondes du film, Seiya apparaît dans une nouvelle armure et lance une ultime attaque sur Apollon : un coup qui blesse légèrement le dieu à la joue. L'armure quitte alors Seiya et ce dernier disparaît pour subir avec Saori le châtiment d'Apollon.